Gurs avec les troisièmes
Trois points sont à souligner : la reconstitution d'un baraquement mettant en avant les conditions de vie horribles des internés, puis un cimetière judéo-hispanique ainsi que le baraquement de l'infirmière, surnommée l'ange de Gurs et le chemin de fer, véritable symbole de la déportation.
Point historique :
Le gouvernement décide la construction de « centres d’accueil ». Gurs est retenu. Une ville en bois est alors construite en 42 jours sur une lande de 79 hectares. Sa capacité est de 18500 individus pour 382 baraques réparties en 13 îlots.
Pour le gouvernement de la IIIème République, ces installations sont provisoires (3 mois), mais le gouvernement de Vichy en disposera autrement. Cet immense camp est le plus grand du sud de la France et sert initialement à interner les combattants républicains vaincus de la guerre d’Espagne. Il devient alors un centre d’internement de toutes les catégories d’hommes et de femmes jugées « indésirables ». A partir de 1942, il sert de base à la déportation des Juifs (3900 morts entre août 1942 et février 1943.)
Au total : 60 559 internés entre 1939 et 1944 : 26 000 espagnols, 6555 basques, 6808 volontaires des brigades internationales, 26 641 juifs, 1470 français et 63 Gitans.